CAR L'EAU N'ÉTEINT PAS LA LUMIÈRE

Françoise Oriot

Éditeur :L'AMOURIER éditions


Livre

Langue d'origine :Française

Format :14,5 x 20,0 cm

Nombre de pages :104

ISBN :978-2-36418-068-0

Prix :15,00 €

Argumentaire :

Une poésie qui tout à la fois désire, retient, redoute. Main tendue, certes, mais dans l'incertitude entre saisie, caresse et refus. D'où le trouble dans lequel ces poèmes nous plongent.
"Moitié sable moitié sourire".
Si la soif est invoquée, souhaitée, la satiété n’est pas de mise. Le tourment y vaut mieux que l’oubli. Nulle violence, pourtant, dans les poèmes de Françoise Oriot. Pas de cris. Mais une sourde douleur qui est celle de la terre elle-même. "L’eau douce s’en va la terre s’effondre / dans l’eau salée". La blessure est silencieuse. Dans la deuxième partie du recueil, l’auteur s’attache, en un long poème, à "Regarder Eurydice", à faire corps avec elle. Elles avancent, émues, d’un même pas : "Et ce dos devant nous..." Ce dos, est celui d’Orphée qu’elles suivent dans la remontée des Enfers. Plus elles avancent à la suite de ce dos, plus elles doutent du bien fondé d’un retour à la vie: "L’aimes-tu encore l’aimes-tu assez / pour mourir une seconde fois ? / Revivre cet amour?" Mieux vaut "accepter son destin" semblent dire à Orphée, d’une même voix, Eurydice et Françoise Oriot…

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Françoise Oriot
Née en 1963 dans la Loire, vit à Nice où elle enseigne le français à des enfants non-francophones. Passionnée de littérature, elle écrit de la poésie depuis plus de 20 ans (publiée en revues et en livres d’artistes) et anime des lectures-rencontres dans plusieurs festivals.
Elle a signé plusieurs livres d’artiste avec Jean-Louis Charpentier, Gérard Éli, Jean-Jacques Laurent, Martin Miguel et Gérard Serée, plasticiens.
"Car l’eau n’éteint pas la lumière", est son deuxième recueil publié à L’Amourier après "À un jour de la source".