UN HOMME EN TROIS

Jean-Luc Steinmetz


Éditeur :PROPOS2ÉDITIONS


Livre

Langue d'origine :FRANÇAIS

Format :14,0 x 21,0 cm

Nombre de pages :132

Date de parution :20/10/2022

ISBN :979-1096252-44-2

Prix :14,00 €

Argumentaire :

Au lecteur qui lit les préfaces
Faute des pages préliminaires que l’on va lire, ce livre perdrait quelque chose de sa compréhension. C’est avouer l’une de ses faiblesses, mais pour la dire nécessaire, indispensable même à son intention.
Le titre Un homme en trois s’en trouve justifié – non tant pour accentuer un jeu de mots implicite (une crucifixion en puissance) que pour déployer un triptyque où l’autobiographie dirait son mot.
De Vincent, narrateur omniscient, on supposera aisément les attaches avec ma propre vie, ainsi développée par fragments (avec beaucoup de vides autour). Qu’il soit écrivain à ses heures complique légèrement le trajet de ce qui a toute l’apparence d’une fiction.
Trois parties italiques environnent une ligne principale qui n’existe donc que pour les articuler.
« La Convalescence » reconstruit un moment d’enfance que Vincent, par une excusable pudeur peut-être, attribue à un certain Pierre, qui n’est autre que lui. Ce récit à clef reste inachevé – chacun ayant à charge de le poursuivre à son gré.
Exogène, le « Journal d’un soldat en Syrie », découvert enseveli dans une bibliothèque, reprend les pages d’un réel journal tenu par mon père engagé volontaire en 1928 pour accomplir son service militaire dans ce pays alors placé sous mandat franco-anglais. Révisé, il n’y fut ajouté que quelques notes. Vincent, comme il se doit, s’est bien gardé de porter un jugement sur ce journal puissamment anachronique dont il convenait de préserver la teneur brute.
En un troisième temps, « Le Rêve » reconstitue l’un de ces grands spectacles oniriques qui surviennent trois ou quatre fois dans une existence et paraissent avoir une teneur initiatique ou, à tout le moins, une valeur explicative, indépendamment des motifs du passé qui les ont inspirés. Le temps du présent s’imposait en l’occurrence.
Il est malaisé de tirer une conclusion d’un ensemble aussi disparate dont la composition m’a paru obéir à une incitation profonde. Sans savoir ce qu’il fallait en penser, j’ai considéré néanmoins qu’il valait la peine d’en proposer la lecture, soumise à d’inévitables et parfois calculées variations de style, pour que l’effet en subsiste et que la surprise s’en prolonge en nous, devenus complices à leur corps défendant d’interrogations millénaires.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

JEAN-LUC STEINMETZ
BIBLIOGRAPHIE

Poésie

Le Clair et le lointain, P.J. Oswald, 1966.
L’Écho traversé, Guy Chambelland, 1968. réédition Le Castor Astral & La Rivière échappée, 1995.
Ni même, éd. Ubacs, 1986
D’Hier, La Rivière échappée, 1989,
Aujourd’hui de nouveau, Uacs, 1990. publie.net, 2008.
Chute libre dans le matin, Le Castor Astral, 1994.
La Ligne de ciel, Le Castor Astral, 2000.
Jusqu’à, Le Castor Astral, 2003.
Le Jeu tigré des apparences, Le Castor Astral, 2008. Grand Prix de poésie de la SGDL et Prix Paul Verlaine de l’Académie française.
Les Poètes de l’île verte, anthologie, La Passe du vent, 2010.
Le Dépositaire, Le Castor Astral, 2011.
Et pendant ce temps-là, suivi de Japon d’octobre, Le Castor Astral, 2013.
Vies en vues, Le Castor Astral, 2015.
Suites et fins, Le Castor Astral, 2017.
28 ares de vivre, Le Castor Astral, 2019.
Vers l’apocalypse, Le Castor Astral, 2022.
Ainsi dire, Tarabuste, à paraître, 2023.

Récits et proses

Dernières nouvelles d’un sentier, L’Étoile des limites, 1995.
Le Mois de janvier, Le Castor Astral, 1996.
N’Essences, éditions Apogée & La Rivière échappée, 2001.
Mes Moires, La Lettre volée, 2017.
Les Alentours, éditions Henry, 2020.
Rimbaud de Clinchamps, L’Étoile des limites, 2021.

Essais

Le Champ d’écoute, La Baconnière, 1986.
La France frénétique de 1830, anthologie des petits romantiques, Phébus, 1978.
La Poésie et ses raisons (Rimbaud, Mallarmé, Breton, Artaud, Char, Bataille, Michaux, Ponge, Tortel, Jaccottet), José Corti, 1990.
Arthur Rimbaud. Une question de présence, Tallandier, 1991, 4e édition 2009.
Signets, José Corti, 1996.
Stéphane Mallarmé. L’absolu au jour le jour, Fayard, 1998, prix Henri Mondor de l’Académie française et prix P.-G. Castex de l’Institut.
Les Réseaux poétiques, José Corti, 2000.
Les femmes de Rimbaud, Zulma, 2000.
Philippe Jaccottet, Seghers, coll. « Poètes d’aujourd’hui ».
Les temps sont venus, éditions Cécile Defaut, 2005.
Courbet, éditions Virgile, 2007.
Reconnaissances (Nerval, Baudelaire, Lautréamont, Rimbaud, Mallarmé), éditions Cécile Defaut, 2008.
Direction des Œuvres complètes de Lautréamont, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2009.
Tristan Corbière. Une vie à-peu-près, Fayard, 2011.
Direction des œuvres complètes de Jules Verne, 4 volumes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2012-2018.
Le Paris de Rimbaud, éditions Alexandrines, 2018.
Ces poètes qu’on appelle maudits, La Baconnière, 2020.

À lire sur l’auteur

Numéro 68 de la revue Nu(e) : http://revue-nue.org/
Jean-Luc Steinmetz par Marc Kober, éditions des Vanneaux, collection « Présence de la poésie », 2020.
Europe, septembre-octobre, 2022