RAISON D'AMOUR

Razón de amor

Pedro Salinas


Éditeur :La tête à l'envers


Livre

Langue d'origine :Espagnol

Format :15,0 x 21,0 cm

Nombre de pages :240

Date de parution :04/11/2022

ISBN :9791092858600

Prix :21,00 €

Argumentaire :

Faisant suite à "La voz a ti debida", déjà traduit par Bernard Sesé et réédité en 2012 par La tête à l’envers, "Razón de amor" de Pedro Salinas, traduit aussi par Bernard Sesé, est une première édition en France.
Ce long poème évoque la douleur de la séparation, présente alors qu’elle ne s’éprouve pas encore, elle est là dès le début, dans les prémisses mêmes de l’amour. Malgré tout, on y lit aussi la venue d’un peu d’apaisement. Le poète trouve une certaine distance par rapport au déchirement de la rupture.
« Nous sommes au-delà /des songes que nous avons rêvés/du côté qui s’appelle/la vie qui s’est accomplie. »

Mais surtout, ce recueil nous parle d’un amour irrigué par le vent de la liberté, la générosité, et le dépassement de soi – une transcendance qui donne au lecteur ce « sentiment océanique » cher à Stephan Zweig.
« Une expérience à la fois charnelle et mystique » nous dit son traducteur Bernard Sesé.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Pedro Salinas (1891-1951) a fait partie, aux côtés de Federico García Lorca et de Jorge Guillén, du groupe d’écrivains espagnols appelé « Génération de 1927 ». En 1923, paraît "Presagios" puis, en 1929, "Seguro azar", et "Fábula y signo" en 1931.
Parmi ses poèmes, "La voz a ti debida" (1933) ainsi que "Razón de amor" (1936) comptent parmi les plus beaux chants d’amour du lyrisme espagnol. Ils sont tous deux publiés par La tête à l'envers.
Exilé en Amérique du fait de la guerre civile d’Espagne, Pedro Salinas y publiera deux autres livres de poésie : "El contemplado" (1946) et "Todo más claro" (1949), écrits d’exil marqués par l’angoisse et la nostalgie de la patrie perdue. Durant les dernières années de sa vie, le poète effectua de nombreux voyages en Europe et en Amérique latine, refusant toutefois de revenir en Espagne. C'est à Boston, dans cet exil volontaire, qu'il mourut.
Mais s’il fut un grand poète, son œuvre est variée et compte quelques pièces de théâtre, et un roman.