MONTER UN FEU
(VERSIONS DE 1902 & 1910)
Jack London
Éditeur :L'extrême contemporain
Livre
Langue d'origine :Anglais (US)
Format :11,5 x 17,5 cm
Nombre de pages :100
Date de parution :03/03/2022
ISBN :9782493333001
Prix :10,00 €
Argumentaire :
MONTER UN FEU est la plus récente traduction de To Build a Fire,
la célèbre nouvelle de Jack London.
Les deux versions de la nouvelle (1902 et 1910), présentées
ensemble par leur traducteur Aleksi Barrière, racontent la même
histoire d'un homme esseulé dans le désert de neige du Klondike,
à l'époque de la Ruée vers l'or.
Cherchant à « monter un feu » en
vue de survivre au climat extrême dans lequel il a eu la témérité
de s’aventurer sans compagnon de route, il y parvient dans la
première version, échoue dans la seconde.
Cette traduction fait entendre à nouveau et autrement ce que
London dit par métaphore de la prospection, de la construction et
de la création humaine, de la flamme et du foyer, de ce qu’ils
brûlent, réchauffent et entretiennent.
« L’image du feu [...] traverse l’œuvre de London, même si c’est
dans To Build a Fire qu’elle joue le rôle le plus prééminent et fait
programme. Elle le hantera jusqu’au bout, quand dans la dernière
année de sa vie, tantôt il reproche au Socialist Labor Party
américain, dans sa lettre de démission, son « manque de feu et de
combat (lack of fire and fight) et d’insistance sur la lutte des
classes », tantôt il confie en toute simplicité à un ami : « Je préfère
être cendre que poussière ». Le feu, qui tient ensemble l’intensité
de la vie vécue comme une incandescence et la solidarité
communautaire du foyer, fait projet, et il est présenté comme
objet d’élaboration plus que de déflagration. « Ne voyage jamais
seul » : cette maxime pragmatique s’applique à tous les départs, et
c’est à bon droit qu’elle est aussi revendiquée, en ce livre, par une
maison d’édition naissante qui s’emploie à affronter ensemble
l’extrême de son époque. » (Extrait de la Présentation du
traducteur)
Ce livre, avec LA COMMAISON de Michel Deguy, inaugure la reprise
de la collection « L’extrême contemporain » et sa transformation
en une maison indépendante.