COURONNE DE LA VIERGE (LA)
Tome III
Christian Gabriel/le Guez Ricord
Éditeur :Atelier des Grames
Livre
Langue d'origine :Français
Format :21,0 x 18,5 cm
Nombre de pages :230
Date de parution :08/06/2022
ISBN :978-2-902129-41-6
Prix :21,00 €
Argumentaire :
Géante, oui, énorme, beauté, au sens premier du terme : manifeste d’une disproportion (une disproportion par excès) opérant la mise en cause d’un ordre (et même de plusieurs) que cette énormité dérangerait, à même de s’opposer à lui de toute l’irréductible puissance paradoxale de la poésie qui l’anime, à la fois formelle et libre, torrentielle et laconique, véhémente et confidente, immédiate et théorique, territoriale et exilée, gracieuse et insurgée, conciliatrice jusqu’au sang, blessée, douloureuse et souveraine, aspirant à une inscription physique, matérielle, lapidaire, et cependant soulevée d’évanescence, portée enfin à une remembrance capable d’allier en elle si indifféremment vu, su, vécu et imaginé, que cette confusion délibérée des espaces et des temps se renverse en mémoire d’avenir...
Christian Gabriel/le Guez Ricord, le don de l'ange est sa métamorphose...
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
C'est au printemps de 1968 qu'un assemblage de poèmes publiés dans une revue parisienne, extraits de ce qui allait devenir une suite de plusieurs livres (L'Annoncée), donnera de retenir le nom d'un poète de 20 ans, grandi dans la lumière de la Méditerranée (Marseille) et dont la singularité de sa voix ne cessera de se confirmer dans les années suivantes par la parution d'extraits de deux grands livres cycliques : Maison Dieu (Granit, 1982) et Cènes (Gallimard, 1976), l'un destiné à devenir le premier mouvement du Cantique qui est à Gabriel/le (Le Bois d'Orion 2005), l'autre le prototype des quinze mouvements d'un ouvrage finalement monumental, La Couronne de La Vierge, dont l'édition intégrale, longtemps attendue, paraît enfin, qui constitue le second foyer de cette «beauté géante» dont un certain Bernard Noël, aux lendemains de la mort du poète, à Marseille, à l'âge de quarante ans, annonçait dès 1988 le «lever».