LUMIÈRE DES LIMITES
David Jauzion-Graverolles
Éditeur :Le Coudrier
Livre
Langue d'origine :Français
Format :14,0 x 20,0 cm
Nombre de pages :103
Date de parution :01/06/2021
ISBN :978-2-390520-2-38
Prix :18,00 €
Argumentaire :
Certains aspects du monde, semble-t-il, ne peuvent se dire que dans une autre langue. Imaginons que c'est celle du poème.
Ces textes parcourent les états de l'été, du nord au sud, des côtes aux crêtes, rencontrant des lieux qui se disséminent, se fracturent, s'estompent.
Archipels, rocailles, plis montagneux, faubourgs...
Des lieux où l'on oublie l'idée du centre et par là même, le rêve du sens.
A chaque fois apparaissent les limites de notre perception, et de notre prétendue communion avec le monde.
Et l'idée s'affirme peu à peu que celui-ci n'est pas aussi « fait » pour l'homme qu'on le pense, et qu'on continue à le penser aujourd'hui, même en critiquant l'empreinte de l'homme sur son environnement.
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
David Jauzion-Graverolles, né en 1973, est professeur de théâtre et de littérature à Bruxelles, et pratique l'écriture et la mise en scène. Après des études de lettres, il a vécu en France, en Suède, en Allemagne et en Italie, avant de s'installer à Bruxelles au début des années 2010.
L'écriture poétique est pour lui un mouvement vers l'état du langage où se rencontrent les images. Vers l'état de surprise où le langage s'épanouit, nous plongeant dans une attente fébrile, dans une vision critique et assoiffée du monde. Sur ce trajet, Baudelaire, Rimbaud, Lautréamont, Tsvetaïeva, Michaux, Dotremont, Octavio Paz, Umberto Saba, Gherasim Luca, Jean Portante et tant d'autres sont des relais, des déclencheurs. Dans un certain rêve de musique et d'abandon. Vers un certain silence aussi, par élision, omission, dans la recherche de l'équilibre et du potentiel de vibration retenu dans les mots.
David Jauzion-Graverolles a écrit dans Le Nouveau Recueil (Paris, 1995-2000), et animé deux revues de poésie : Vulturne en Suède (Stockholm 1998-2000) et Sezim dans le Jura (Saint-Claude, 2001-2004). Dans le bouillonnement de ces expériences graphiques, littéraires et humaines, l'idée est venue de donner à la parole une certaine transitivité, une certaine étrangeté aussi. Des spectacles ont accompagné les sorties de Sezim, et le théâtre lui-même, sous la forme de la mise en scène, a alors pris toute la place, au cours d'une longue expérience artistique à l'Ensatt de Lyon, entre 2004 et 2008, autour du metteur en scène russe Anatoli Vassiliev. Une période de mise en jeu, où l'écriture s'est mise en sommeil, cédant la place à l'émotion directe, au conflit, au spectacle, au travail sur soi. Il participe au festival In d'Avignon en 2008 (Platon-Magritte), au festival Premiers Pas de la Cartoucherie de Vincennes en 2009 (Les Etourdis du bateau) et son spectacle court Le Songe en 18 minutes d'après Shakespeare est finaliste à la Versionale 2010. Il a réalisé une dizaine de spectacle pour enfants et adolescents depuis 2012.
Mais depuis dix ans maintenant, l'écriture revient au galop. Par souci de clarté, peut-être, et par besoin de parler une langue qu'on a apprise, et qui garde en elle une partie de nous.
David Jauzion-Graverolles écrit des récits, des pièces de théâtre, des textes pour enfants et des poèmes.
Publications poétiques :
Entrepôts (Éditions de la Fraternelle, Maison du Peuple de Saint-Claude, 2003)
Lumière des limites (Le Coudrier, 2021).
Poèmes et notes de lecture dans Le Nouveau Recueil, Vulturne, Sezim, Le Journal des Poètes, Europe.