DISPARAÎTRE
Denise Desautels
Éditeur :Éditions du Noroît
Livre
Langue d'origine :Français
Format :12,0 x 18,3 cm
Nombre de pages :150
Date de parution :31/08/2021
ISBN :978-2-89766-306-3
Prix :17,00 €
Argumentaire :
À l’origine de Disparaître, il y a la rencontre entre Denise Desautels et le travail et l’artiste Sylvie Cotton, dont l’oeuvre homonyme a bouleversé la poète et lui a donné l’élan et la ferveur pour assumer jusqu’au bout sa folie. L’auteure choisit ce face à face avec un miroir, sa cendre - et toutes les mémoires qu’elle porte en elle -, et son écriture y trouve sa voie/voix.
Pour chaque nouveau chapitre, une nouvelle oeuvre, où le corps dedans (coeur, crâne ou ossature) comme dehors (feu, déplacement ou noyade) frôle le péril. Ainsi accompagnés dans la fiction, ses mots n’ont toutefois peur de rien : ni du risque, ni des larmes, ni des âmes et des êtres souffrants, ni, surtout, de cette « mort [qui] approche ». Une lumière émanant tant de l’artiste que de ses oeuvres a permis au regard et à l’écriture de la poète de se poser sur des corps et des coeurs blessés. À deux, le brouillard se traversant mieux, son désarroi – face à tout ce qui souffre, à tout ce qui se perd – s’inscrit ici de manière lumineuse.
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
Figure incontournable de la littérature québécoise, Denise DESAUTELS a publié plus de 40 recueils de poèmes – dont une quinzaine aux Éditions du Noroît –, récits et livres d’artiste, qui lui ont valu de nombreuses distinctions parmi lesquelles le prix Athanase-David et le prix de Littérature francophone Jean Arp. Elle est également l’auteure de plusieurs dramatiques radiophoniques dont l’une, Voix, a été primée par les radios publiques de langue française. Elle a publié récemment en France, trois petits livres aux titres éloquents, en ce qui concerne son travail toujours lié à celui d’artistes visuels, lié aussi à la douleur et au deuil tant intimes qu’universels : Noirs et L’heure violette, avec l’artiste Erika Povilonyté, à L’Atelier des Noyers, et Disparaître (détail), une première version du premier texte du présent ouvrage élaboré en complicité avec l’artiste Sylvie Cotton, au Petit Flou. Denise Desautels est membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Ordre du Canada.
AU NOROÎT, elle a publié Disparaître (2021), D’où surgit parfois un bras d’horizon (2017), Sans toi, je n’aurais pas regardé si haut. Tableaux d’un parc (coll. «Lieu dit», 2013, prix Québecor du Festival international de poésie de Trois-Rivières), L’angle noir de la joie (coll. « Résonance », 2011), L’œil au ralenti (2007), Mémoires parallèles – Choix de poèmes (coll. « Ovale », 2004), Tombeau de Lou (2000, Prix de la Société des écrivains francophones d’Amérique), « Ma joie », crie-t-elle (1996), Le saut de l’ange (coll. « Résonance », 1993, Prix du Gouverneur général ; Prix de poésie des Terrasses Saint-Sulpice ; Prix du Signet d’or), Leçons de Venise ([1990] 1992, Grand Prix du Festival international de poésie et finaliste au Prix du gouverneur général), Mais la menace est une belle extravagance (1989, Prix littéraire du Journal de Montréal), Un livre de Kafka à la main, suivi de La blessure (1987), Écritures/ratures, avec des œuvres de Francine Simonin (1986), L’écran, précédé de Aires du temps (1983), La promeneuse et l’oiseau (1980), Marie, tout s’éteignait en moi (1977) et Comme miroirs en feuilles (1975).
Elle a également traduit L’architecture de la lumière d’Antoni Clapés (coll. «Dialogues», 2014).