UN BRUIT DE TERRE

Myriam ECK



Éditeur :érès / PO&PSY


Livre

Langue d'origine :français

Format :10,5 x 15,0 cm

Nombre de pages :76

Date de parution :03/15/2021

ISBN :978-2-7492-696-34

Prix :15,00 €

Argumentaire :

Le présent recueil, présente un long poème de 54 pages, composé par l’auteure, chaque page comportant un nombre très réduit de vers libres (de 1à 6) disposé sur le fond blanc, la mise en page contribuant au premier chef à rendre le caractère élégiaque de cette œuvre exprimant les effets corporels du deuil d’une personne aimée.

La notice bio-bibliographique de l’auteure insère quelques extraits de l’interview qu’elle a accordée à la revue Décharge n° 180, qui éclairent le processus d’écriture propre à la poésie brève.
Entre autres :

« En fait, si j’écris relativement peu de poèmes, leur écriture me fait beaucoup écrire. Écrire des poèmes denses en vers courts relève d’une chasse au trésor. Je vais écrire des centaines de vers avant d’en trouver un suffisamment riche en polysémie et en rythme qui puisse rejoindre le poème en cours. »

« Chaque poème commence à s’écrire à un moment précis, avec son contenu de base, composé de tous les vers qui me viennent. Puis son travail d’écriture (surtout sa composition) se poursuit sur des années, en parallèle avec le travail que je mène avec mes autres poèmes en cours. »

« Je tente de rendre compte d’une expérience intérieure, à la fois corporelle et mentale. Je recherche donc des rapports entre des parties du corps ou entre la pensée et une partie du corps, pour rendre sensible un état psychique. (…) J’utilise des mots simples, chargés de sens, pour provoquer, autant que possible, une polysémie qui permette à chacun d’y trouver un sens. C’est un atelier concret de recherche d’effets de sens à travers des mots associés en me basant sur mes propres ressentis. »

Le poème est accompagné de gravures de Marie-Christine Béguet.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Myriam ECK anime des ateliers d’écriture depuis 1995.
Elle a exercé le métier de formatrice spécialisée pendant près de 20 ans à Paris avant de revenir s’installer à Marseille.
Il s’agit pour elle de rendre sensible l’expérience vécue tout en vivant, par la poésie, une expérience de déplacement.
Ses poèmes ont fait l’objet de deux recueils : Mains suivi de Sonder le vide (éd. p.i.sage intérieur, 2015) et Calanques (éd. Centrifuges, 2018). Ils figurent aussi dans des livres d’artistes, des anthologies, des monographies d'artistes et dans une vingtaine de revues de poésie (dont Triages, Europe, L’étrangère, N4728, Passage d’encres…).
Un dossier présente son travail dans le n°180 de la revue Décharge et le n°29 de la revue N47.
Elle fait des lectures publiques de ses poèmes lors de rencontres poétiques, universitaires, en librairies, bibliothèques, galeries d’art, ateliers d’artistes, en lien parfois avec des performances d’autres artistes (danse, peinture, musique).