IN-TEMPS (L')
IN-TEMPS (L')
Christian Hubin
Éditeur :L'Étoile des limites
Livre
Langue d'origine :Français
Format :14,7 x 21,0 cm
Nombre de pages :80
Date de parution :29/05/2020
ISBN :978-2-905573-21-6
Prix :14,00 €
Argumentaire :
"L’in-temps" est composé de quatre parties. Les trois premières regroupent des poèmes courts et des poèmes en prose, prenant souvent la forme de très courts fragments.
Ces textes font apparaître la figure de grands anciens, que ce soit dans le domaine de la littérature (Char, Mandelstam, Frénaud, Celan, Rimbaud, etc.), de la philosophie (Merleau-Ponty, Jankélévitch, Plotin, Héraclite, etc.), de la musique (Xénakis, Dunstable, Dufay, Schumann, etc.), du cinéma (Chris Marker).
La quatrième et dernière partie, intitulée « Lectures », est une suite d’études en forme d’hommages à des écrivains et poètes d’aujourd’hui : Bernard Noël, Jacques Ancet, Esther Tellermann, François Jacqmin, Roger Munier. L’ouvrage se clôt enfin sur un hommage à Julien Gracq.
Quant au titre, "L’in-temps", celui-ci apparaît dans le dernier poème de la première partie. L’auteur explique que ce titre, rappelle le in latin, qui implique souche, fond, structure, mais aussi et simultanément négation ou impossibilité. En sorte que le poème vit virtuellement dans le réel et, complémentairement, dans le signe de l’impossible, de l’inexistant. Au fond, l’interrogation permanente qui court tout au long de ce livre et, au-delà, dans toute l’œuvre de Christian Hubin, est : qu’est-ce qu’un poème ?
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
Christian Hubin est né le 18 septembre 1941 à Marchin, en Belgique. De 1959 à 1963 il prépare une licence de philosophie et lettres à l’Université de Liège et devient professeur. Dans les années qui suivent, il entretient une correspondance avec plusieurs écrivains dont la rencontre l’a marqué : A. Guerne, A. Chavée, J. Malrieu, P. Gabriel, E. Humeau, F. J. Temple, R. Ménard, J. Izoard, A. Hardellet, les Miguel, P. Dhainaut, G. Puel, P. Della Faille, P. Dalle Nogare, Th. Bouchard…
Christian Hubin, dont Roger Munier juge la voix « unique, en avance de toutes les voix, en avant d’elle-même », construit au fil du temps une œuvre qui avance vers un dépouillement extrême. « On ne vous lit que dépossédé », dit encore Roger Munier.
Cette œuvre est reconnue par plusieurs prix dont, en 1975, le Prix Antonin Artaud pour "La parole sans lieu" ; en 1984 le Grand prix du Mont Saint-Michel pour l’ensemble de son œuvre ; en 1991 le Prix triennal de poésie de la Communauté française de Belgique, en 1978 le prix Louise Labé pour "Face du son",…
De même, plusieurs publications ont rendu hommage au travail de Christian Hubin. Parmi les plus récentes, on peut rappeler "Christian Hubin : sans commencement", catalogue de l’exposition qui lui fut consacrée en 2007 par la Bibliothèque de Charleville-Mézières et, en 2013, "Christian Hubin", numéro d’hommage de la revue NU(e).