Heure (L') violette
Heure (L') violette
Denise Desautels/Erika POVILONYTÉ
Éditeur :Atelier des Noyers
Livre
Langue d'origine :Français
Format :10,5 x 15,0 cm
Nombre de pages :52
Date de parution :05/04/2020
ISBN :978-2-490185-32-0
Prix :10,00 €
Argumentaire :
L’heure violette
L’heure violette va
Bien au-delà de nos effrois.
Fanfares au ventre de l’aube.
Denise Desautels présente un deuxième Carnet de couleur dans la collection de Carnets, ici hommage puissant à la couleur violette : poésie vivante, fragile et conceptuelle conçue en amitié avec Erika Povilonyté
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
Denise DESAUTELS est une poète québécoise, membre de l’Académie des lettres du Québec et de l’Ordre du Canada. Elle a publié une quarantaine de livres pour lesquels elle a reçu plusieurs distinctions importantes.
Après Noirs, en 2018, elle nous offre, toujours avec Erika Povilonyté, de nouveaux fragments d’ombres et de vertiges, petits récits hachurés, flashes sonores de vie et de vastes violences à la fois quotidiennes, familiales, amoureuses, culturelles, géographiques, politiques – sur fond d’urgence.
Chaque fragment est éclaboussé par des images lapidaires – sans doute parce qu’il est impossible d’expliquer l’inexplicable ou même de justifier l’injustifiable – et par une langue où abondent des répétitions de sons et de mots, marquées par tout ce que le vocable violet porte en lui d’éclats possibles
Erika POVILONYTÉ est une jeune plasticienne qui a trouvé avec Denise Desautels son binôme choisi de création.
Elle nous propose ici, pour la publication de son deuxième livre, un concept fort qui a trouvé sa voie à partir du texte dense de Denise et qui joue sur les couleurs, les hachures et le blanc, sur le rapport des antagonismes de l’existence.
Son travail nous dit à la fois la puissance de la simplicité et la complexité de la représentation, entre vide et plein, entre lumière et obscurité. Il nous montre aussi, tous sens en alerte, l’urgence de vivre, malgré tout. Son concept nous semble aussi être une réflexion sur l’espace page, selon ses propres mots « Et pourtant, sur la page finale, on est confronté à l’aboutissement de l’image qui conduit à celui du livre même. Donc tout s’achève à un certain moment ». Une réflexion sur notre condition humaine, son impermanence et sa fragilité.