Et le papillon chanta. Orhan Veli, les "Haïkaï de Kikakou" et la genèse du haïku turc
Laurent Mignon et Katja Triplett
Éditeur :Pétra
Livre
Langue d'origine :Trilingue : japonais - turc - français
Format :14,0 x 22,0 cm
Nombre de pages :96
Date de parution :03/15/2019
ISBN :9782847432428
Prix :14,00 €
Argumentaire :
Né le 13 avril 1914 à Istanbul, Orhan Veli fut une des principales figures de la poésie turque du xxe siècle. Théoricien de l’avant-garde, il fonda le mouvement Garip (Étrange) avec Oktay Rifat Horozcu et Melih Cevdet Anday. Il composa le manifeste du mouvement rejetant toute forme de passéisme littéraire, un des premiers exemples de manifeste littéraire en Turquie. Avocat du vers libre et s’inspirant des événements de la vie de tous les jours, il fut le pionnier d’une poésie minimaliste aux accents surréalistes, non dépourvue de lyrisme, qui marqua profondément la littérature turque. Outre des contributions régulières à diverses revues défendant un certain modernisme littéraire, il publia cinq recueils de son vivant, Garip (avec Oktay Rifat Horozcu et Melih Cevdet Anday en 1941, puis réédité en solo en 1945), Vazgeçediğim (Ce à quoi je n’ai pu renoncé, 1945), Destan Gibi (Tel une épopée, 1946), Yenisi (Du nouveau, 1947) et Karşı (Contre, 1949). Une importante partie de sa carrière littéraire fut consacrée à la traduction d’œuvres littéraires. Il couvrit un vaste éventail d’œuvres et de genres allant des poèmes d’Alfred de Musset aux haïkus de Kikaku en passant par les Fables de La Fontaine et le Tartuffe de Molière. Mais la littérature n’était pas sa seule passion. Grand bohémien devant l’éternel, il mena une vie mouvementée dont les écarts allaient finir par lui être fatals. Il mourut le 14 novembre 1950 à l’âge de 36 ans des suites d’un accident. Ses poèmes complets furent publiés l’année d’après.