Van Eyck et les rivières dont la Maye
Jacques Darras
Éditeur :Le Castor Astral
Livre
Langue d'origine :Française
Format :15,0 x 22,0 cm
Nombre de pages :368
Date de parution :04/18/2019
ISBN :9791027802180
Prix :20,00 €
Argumentaire :
« Qu’est-ce qui nous fait tellement aimer une frontière ? » Ce livre s’intéresse à l’histoire, il a le souci de la géographie. Il circule à cheval dans le XVe siècle. Il franchit la frontière entre la France et la Suisse, voyageant de Dijon à Bruges, sur les routes de l’ancienne Bourgogne. Fil d’or unissant entre eux ces morceaux d’histoire dispersés, s’articulent les panneaux du célèbre Agneau mystique peint à Gand par Jan van Eyck. Dans les silences de l’Histoire, les lendemain de conflits, le peintre a laissé monter un hymne choral composé d’amour et d’admiration. À ces moments là, il est bon que le livre traverse en direction du poème. Après le Tome III L’Embouchure de la Maye dans les vagues de la Mer du Nord, (Le Castor Astral, 2017) ce « roman/poème » constitue le Tome IV du poème épique La Maye.
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
Né sur les côtes de la Manche à proximité de la Flandre, face à
l’Angleterre, Jacques DARRAS a inauguré une carrière de poète, traducteur
et essayiste avec Le Génie du Nord (essai, Grasset, 1988),
une retraduction de Sous le volcan de Malcolm Lowry (Grasset,
1985) commandée par Maurice Nadeau, et le tome I d’un long
poème en huit chants, La Maye I, (In’hui/Trois Cailloux, Amiens,
1988) consacré à sa rivière natale du Ponthieu/Marquenterre. Tout en
enseignant la poésie anglo-américaine à l’Université de Picardie, il
fonde la revue In’hui (1978) devenue entre-temps Inuits dans la
Jungle (Le Castor Astral), cependant qu’il donne des traductions de
Walt Whitman, S.T. Coleridge, William Blake et Ted Hughes
(Gallimard), ainsi que d’Ezra Pound (Flammarion). Au moment
d’achever les huit volumes de La Maye (dont les volumes 5 et 6 sont
parus chez Gallimard, L’Arbalète), le poète entame une séquence de
poèmes brefs ou « Oiseuses », inspirés par la rivière Oise, trait
d’union liquide entre Paris et la Belgique, et faisant écho aux
Oiseuses du poète Philippe de Beaumanoir au XIIIe siècle. Jacques
Darras a reçu le prix Guillaume Apollinaire et le Grand Prix de
poésie de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.