PATTERNOSTER
GIANPAOLO PAGNI
Éditeur :solo ma non troppo
Livre
Langue d'origine :français
Format :20,0 x 27,0 cm
Nombre de pages :36
Date de parution :03/03/2017
ISBN :978-2-919289-40-0
Prix :15,00 €
Argumentaire :
Les dessins présents dans ce volume ont été entièrement réalisés au tampon sur papier de soie 42 x 29,7 cm. Cette pratique spécifique s'inscrit dans une notion plus générale et fondatrice du travail de l'artiste autour de la question d'empreinte et du souvenir.
Patternoster, série de dessin au tampon initiée en 2014, est avant tout pratiquée comme une détente graphique, un peu comme une prière presque entièrement vouée à la répétition et au motif. Et parfois objets camouflés ou simples fenêtres s’ouvrent sur des espaces infinis, des paysages métaphysiques.
Patternoster qui es omniprésent,
Que ton nom soit tamponné,
Que ton exposition vienne,
Que ta volonté soit faite dans les galeries comme dans les musées,
Donne-nous aujourd’hui notre motif du jour...
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
Gianpaolo Pagni est né à Turin en Italie, il vit à Paris et travaille en Seine-Saint-Denis.
Artiste, auteur de livres, illustrateur, il collabore depuis le milieu des années 90 avec la presse tant en France qu’à l’étranger (Le Monde, Libération, Télérama, Le tigre, International Herald Tribune, The Guardian, La Stampa, The Washington Post), avec de nombreuses maisons d’édition (Flammarion, Seuil, Éditions du Rouergue), pour des manifestations culturelles (Rock en Seine, Ciné Junior, Le Festival de l’Oh) ainsi que pour la Maison Hermès.
Auteur de livres « graphiques » dans lesquels se trouve cristallisé le langage de son travail plastique, il utilise l’accumulation et la répétition pour faire surgir le souvenir, métamorphosant des objets et des choses sans valeur en signes extra-ordinaires et mystérieux. Il est en quelque sorte l’ouvrier inventeur de sa propre archéologie et de la nôtre à travers la poétique intrinsèque de ces déchets que nous ne regardons plus (Mirandola, Enquête au tampon) mais aussi à travers la re-création à partir d’éléments résiduels de son propre travail (Dactylo, Dedans, Senza pensare) magnifiés par diverses techniques d’empreintes et de recouvrement et associés à une culture multiple (cinéma et histoire de l’art principalement). Et tout comme un archéologue, afin de mieux servir la mémoire, il créé ses propres outils ; ses tampons avec lesquels il dessine, ses supports sur lesquels il peint ou dessine que ce soit le papier de magazine imprimé ou les anciennes copies de lycée.