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PETITE DISTANCE (LA)

Corinne Le Lepvrier

Éditeur :Editions de l'Aigrette


Livre

Langue d'origine :Français

Format :15,0 x 21,0 cm

Nombre de pages :82

Date de parution :18/06/2024

ISBN :9782490132348

Prix :15,00 €

Argumentaire :

Mise en œuvre de l’entre variations et continuités éprouvée par le temps (1992-2019), ensemble-poèmes advenu précipité de vie(s), origine -horizon. Histoire à plusieurs ; recherches de formes d’écrire qui parlent de / à la mère, la fille, les unes n’allant pas sans les autres mouvantes les voix, et le devenir, le lien.
Délivrer peut être la parole du texte, sa fragilité restera-t-elle sa part vivante ?
Et « Le petit approchement » aurait similairement dit se dit l’auteure.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Artiste auteure penchant poétesse. Née un jour d’été quelques jours trop tôt, partie, revenue en Finistère. Sans relâche sur le point d’un départ. A étudié seule durant de longues nuits. Parce que la poésie, elle abandonne sa thèse de doctorat en Sciences de l’Éducation.
Depuis, elle recherche des intensités, des unités, tente de (dé)lier quelques coexistences vie/mort/enfances/écritures/mondes. Croise éperdument (à se perdre et s’y retrouver) la matière autobiographique, l’autre (et) soi jusqu’à trouver elle croit une humanité, histoire(s) peut-être de nous entendre, et vérifier qu’à cet endroit elle est suivie.

En prose.
Le plus souvent elle dit que c’est contre le tout venant de la parole qu’elle (s)’écrit. Que ça vient et tend vers sans tout à fait, mais on ne peut pas non plus dire jamais ; quelque chose avancerait infime, intime parmi et selon la vie. Puis ajoute qu’à chaque fois elle a sa manière-matière d’entrer dans le texte, de réinventer un angle d'attaque ; est-ce la guerre ? Possible. Et elle poursuit : dans une langue affectée, « affective» (que j’aimerais tant affectueuse) j’échafaude en fragments où je m’arrange (comme remettre constamment en place des cheveux) lignes, bandeaux, blanc ; une forme adoptée provisoire peut-être (tel l’animal de compagnie avec lequel je vais jusqu’à dormir). Entre isolement du fragment, préoccupations des emplacements et narrations (d’une manière ou d’une autre et au fur et à mesure) fabriquer du continu. La vie non plus ne vient/ne tient pas d’un seul tenant.

Elle s’imagine que c’est de son tout venant du cœur qu’elle écrit, mais là aussi elle reste incertaine.

Elle aime particulièrement avec certitude les voix graves des femmes.

A publié chez Éclats d’encre, Rafael de Surtis, Approches éditions, Lanskine, Le Frau, La Renverse, Unicité. Des livres d’artistes, livres pauvres, contributions en revues de poésie et sites de littérature.(cf note bibliographique).

C’est aussi à travers :
La photographie , éclairée par cette phrase d’Irmeli Jung « Quand je photographie quelqu’un, je l’aime »).

dernière publication :
Prendre, trouble, photographies, tract poétique Radical(ice), Les pupilles
vagabondes éditions, 2022

Le collage, à la main, elle y tient comme quelque part à la recherche d’une prosodie d’une autre nature découper-faire tourner-recoller le monde, y venant avec cette phrase d’Herta Muller « Écrire ou coller, aucune différence » in » « Sortir de l’impasse » de l’expression/dépression ajoute-t-elle.

dernière publication :
L’impur, carte blanche à une artiste, Dissonances n°37, 2019
Machinations, illustration du hors-série Fmp, éditions Tarmac, 2022

La création de pièces sonores (à la croisée des genres narratifs, poétiques et informatifs), membre du collectif Écrits/studio, correspondante Viziradio, radio O, soundcloud,
Série Prononcements prononciations parfois insistances
https://soundcloud.com › user-283336462

dernière publication :
transe-moi-toi, 2020, https://soundcloud.com/user-283336462/transe-moi-toi

Et de vidéos-poèmes (alias Köré la jeune fille) sur Viméo.
Coll. Mon côté fleur bleue je me fais plaisir pour autant je n’irai pas jusqu’à chanter

https://vimeo.com/user91484568

dernière publication :
Attendez-moi de la sorte, 2021, https://vimeo.com/508848417

La parution récente de (RE)commencer, suite électro-poétique, adaptation de La femme elles je (publié chez Rafael de Surtis en 2012), lyrics and voice, musique de Charles-Eric Charrier , mixage mastering Rishi Covalesky , Nantes, 2022
CD et album digital Bandcamp
https://corinnell.bandcamp.com/album/re-commencer-2

: Qu’elle lit, écrit, intervient et poursuit sourire.

Invitée des rencontres culturelles et scientifiques du Bois Chevalier,
Poésies croisées, 17ème marché de la poésie de Rochefort sur Loire, Les
mots migrateurs (Cergy Pontoise), Baie des plumes salons de la poésie
de Douarnenez, La nuit du chat qui tousse (théâtre de La Ruche, Nantes),
Les Auteurs Au Bistro (Penmarch), restitutions Écrits/studio Lyon,
festival en ligne Faim…, café-librairies, médiathèques,

Elle donne (avec joie) lectures de ses textes, à voix nue ou entrelacée à une composition musicale ; que les corps disent ce que l’écrit ne saurait, que sa danse de la vie emprunte sa voix. Elle s’entend dire le plus souvent que son sourire s’entend dans sa voix dans sa langue, pour autant elle n’ira pas jusqu’à chanter, elles restent sur le seuil, une porte battante ou alors elle n'en revient pas d'avoir déjà tant chanté. Elle ne sait si cela lui (re)viendra un jour.

Dans un autre registre (pas tant que cela) elle anime des ateliers d’écritures (créatives et littéraires dans les domaines du culturel, médiation sociale, de l’éducatif, (intervenante OCCE, formation des enseignants). (Fondatrice en 2011 de l’association Matières à mots à St Nazaire qu’elle a fait vivre durant une dizaine d’années).

Quant aux voyages qu’elle affectionne, ils lui sont translations et conspirations avec l’étranger où respirer ensemble).

Blog, Écrire Sérendipités, http://corinnelelepvrier.hautetfort.com