Nouveautés des éditeurs et des revues / 2023

Cliquez sur l’entrée pour plus d’infos

J'AVAIS PEUR QUE LES MORTS SOIENT LÀ

Nathalie Constans


Éditeur :éditions du Chemin de fer


Livre

Langue d'origine :français

Format :13,5 x 18,0 cm

Nombre de pages :272

Date de parution :06/11/2022

ISBN :9782490356348

Prix :19,00 €

Argumentaire :

Alors que la Cité s’apprête à célébrer l’anniversaire de sa création, le peuple est réuni dans l’euphorie des grands jours. Soudain, d’étranges filaments venus d’on ne sait où se déploient: l’arme des zombies qui anéantit toute vie humaine et qui transforme ceux qu’elle touche en zombies. L’histoire suit quelques survivants, tous plus haut en couleurs les uns que les autres et déjà peu ou prou exclus de la Cité. Ils vont parvenir à se terrer dans les sous-sols de la ville et tenter d’échapper à l’inéluctable : il y a Éther la jardinière ventriloque, Spé l’Indien et son amoureux Bison le réparateur, Nomos le gardien de la Représentation, Marceau le cantonnier qui construit une ville sous la ville...
J’avais peur que les morts soient là poursuit la réflexion entamée par Nathalie Constans avec Je suis pas la bête à manger sur l’effondrement du monde capitaliste et la nécessaire reconstruction, sur ses ruines, d’une communauté nouvelle. Ici, c’est par l’appropriation des codes du genre (l’évidente référence à la série The walking dead, la division du roman en saisons) qu’elle interroge le destin d’un monde au bord du gouffre.
Par son ambition et son ampleur, par ses résonances avec l’actualité récente, J’avais peur que les morts soient là est un récit d’une incroyable inventivité à même de nous aider à penser le monde de demain par le biais de la fiction.

Biographie ou Bibliographie de l'auteur :

Nathalie Constans est née en 1966 au bord de la Garonne. C’est la lecture des romans noirs qui l’a amenée à l’écriture. Elle a, il y a quelques années déjà, publié quelques nouvelles sombres, convulsives, hantées par la violence, l’histoire et la violence de l’histoire. Puis elle s’est tue un certain temps. Temps pendant lequel elle a dû dénicher quelque passage secret vers un monde nouveau, parallèle, voire oblique, intéressé par les marges, les limites, les confins de l’humain. Et bien sûr par le rock’n’roll. Ce qui n’est somme toute qu’une autre manière de poser l’épineuse question des rapports paradoxaux qu’entretiennent monde civilisé et monde primitif, instincts et codes sociaux.
A part ça, elle s’occupe d’une bibliothèque.