Nouveautés des éditeurs et des revues / 2022
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FEUX DE FRICHE
Colette Daviles-Estinès
Éditeur :éditions Tipaza
Livre
Langue d'origine :Français
Format :22,5 x 21,5 cm
Nombre de pages :142
Date de parution :15/04/2022
ISBN :2-912133-43-2
Prix :30,00 €
Argumentaire :
"(...) Les poèmes réunis ici sont autant d’étincelles qui ravivent un passé douloureux. Ils sont le prélèvement d’événements biographiques décortiqués à l’aune d’une mémoire qui ouvre grand les organes de la perception et se saisit de la stupeur pour en détruire la force de destruction. (...) La langue est simple, émue, se jouant affectueusement de la surprise, avançant, fébrile, confiante et se confiant au lecteur-témoin. Pas ou peu de ponctuation si ce n’est pour imprimer la respiration. L’exigence de vérité jusqu’au ravissement. Une audace qui éblouit par sa sincérité. L’auteur ne s’entiche pas de chimères, ne se complaît pas dans la rêverie, ne s’aveugle pas, ne s’endort pas, ne s’abuse pas. (...) Il se dégage de ces poèmes une bonhomie sourcilleuse, une familiarité redoutable en même temps qu’une étrangeté, une coupure. (...) La poésie autobiographique sera universellement partagée. (...) (extraits de la préface de Christian Arthaud)
Biographie ou Bibliographie de l'auteur :
Née au Vietnam en 1960 de mère et père tous deux eurasiens, Colette Daviles-Estinès a passé son enfance en Océanie et en Afrique. Adulte, elle a été paysanne durant plus de 30 ans dans l’arrière-pays niçois. Elle écrit depuis toujours, plus intensément depuis 2010.
Depuis 2013 plusieurs de ses textes ont été publiés dans des revues telles que Le Journal des poètes, La Barbacane, Écrit(s) du Nord, Revue 17 secondes, Verso, Nouveaux délits, Comme en poésie, Le Capital des Mots, La Cause littéraire, Un certain regard, Ce qui reste, Paysages écrits, La Toile de l’un, L’Autobus, Muse 26, Lichen, Chemins de traverses, Cabaret, Journal de mes paysages. Elle a également participé à des recueils collectifs : Variations sur le thème de l’amitié (Flammes vives, 2013) ; Rouges, anthologie poétique (l’Aigrette, 2016) ; un recueil de solidarité avec les migrants Il devrait y avoir encore une heure avant l’aube (édité par l’association Buzo, Crest, 2018) ; une anthologie de poésie contemporaine Voix des îles (éditions des îles, Haïti, 2021) et l’anthologie Éphéméride : feuilles détachées (éditions Pourquoi viens-tu si tard ?, Nice, mars 2022).
Quelques-uns de ses poèmes ont été mis en musique par les compositeurs- interprètes Voltène Sue et Michel Borla. Un portrait de Colette Daviles-Estinès a été brossé par Joëlle Pétillot dans sa « Carte blanche » (n° 11 de la revue Les partageurs d’émotion, printemps 2015).
Enfin, elle collabore à des livres d’artistes : Les Douze, sur des sculptures de Jean-Louis Charpentier (éditions de l’Ormaie, 2015) ; Livres Batailles, avec des dessins originaux du même artiste (pièces uniques, s.m.e., 2016) ; et une vingtaine de nouvelles créations du même artiste (pièces uniques, 2017). Elle a également participé au projet « Prête-moi ta plume » de la céramiste Rachèle Rivière (octobre 2016). Plusieurs de ses poèmes ont été mis en images par le « collacteur » SCZ (dont Un oreiller d’ailes mortes, Les Cahiers du Museur, collection À côté, Nice, 2019). De son côté, le plasticien (et poète) Géry Lamarre a réalisé un livre d’artiste (L3V) avec le poème Au nom des pères (mars 2018). Enfin, le poème Ce trou dans l’eau a également fait l’objet d’un livre d’artiste avec la peintre Claudie Poinsard (éditions Tipaza, février 2021).
Ses recueils : Allant vers et autres escales aux éditions de l’Aigrette (septembre 2016), L’or saisons aux éditions Tipaza (mai 2018), Matrie aux éditions Henry (octobre 2018). À paraître en 2022 : La mesure des murs aux éditions L’ail des ours, Quand c’était où c’était comment, aux éditions Henry.
Son site, « Volets ou vers » (poèmes, chroniques, contes, vidéos, photos...), est à découvrir en suivant ce lien : http://voletsouvers.ovh/