Paula Abramo
Paula Abramo (Mexico, 1980) est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en lettres classiques de l’Université Nationale (UNAM). Elle a donné des cours de littérature brésilienne au Collège d’études latino-américaines de cette même université et a traduit une trentaine de livres du portugais, parmi lesquels les romans El Ateneo de Raul Pompeia (UNAM /Conaculta, 2015), La tristeza extraordinaria del leopardo de las nieves de Joca Terron (Almadía, 2015), El libro de las imposibilidades et Domingos sin Dios de Luiz Ruffato (Elephas, 2015). Elle est l’auteure du recueil de poésies Fiat Lux (FETA, 2012), pour lequel elle a obtenu le premier Prix de Poésie Joaquín Xirau Icaza, octroyé par le Colegio de México, en 2013. Elle a été boursière du programme Jeunes Créateurs du Fonds national pour la Culture et les Arts (Fonca) dans la section de poésie, à deux reprises.
Coral Bracho
Coral Bracho (Mexico, 1951) est poète et traductrice. Parmi ses recueils de poésie figurent : Peces de piel fugaz (1977), El ser que va a morir (1982), Tierra de entraña ardiente (1992), Huellas de luz (2006) qui rassemble les titres précédents, La voluntad del ámbar (1998), Ese espacio, ese jardín (2003), Cuarto de Hotel (2007), Si ríe el emperador (2010), Marfa, Texas (2015). Elle a été boursière de la Fondation John Simon Guggenheim de New York et du Système National des Créateurs d’Art au Mexique. Elle a reçu, entre autres, le Prix Xavier Villaurrutia en 2003, le Prix National de Poésie Aguascalientes en 1981, le Prix International de Poésie Jaime Sabines-Gatien Lapointe (Québec, 2011) et le Prix International de Poésie Zacatecas en 2011. Ses livres et quelques-unes de ses anthologies ont été publiés dans plusieurs pays et traduits dans plusieurs langues. En 2015, les Éditions Al Manar ont publié Chambre d’hôtel en version bilingue.
Silvia Eugenia Castillero
Silvia Eugenia Castillero (Mexico, 1963) est l’auteure des livres d’essai Entre dos silencios, la poesía como experiencia (Tierra Adentro, Mexico, 1992 et 2003) et Aberraciones : El ocio de las formas (UNAM, 2008). Elle a également publié les recueils de poésie Como si despacio la noche (Secretaría de Cultura de Jalisco, Guadalajara, 1993) ; Nudos de luz (Editorial Sur et Université de Guadalajara, Guadalajara, 1995) ; Zooliloques, édition bilingue, traduction en français de Claude Couffon (Indigo Éditions, Paris, 1997) ; Zooliloquios. Historia no natural (Conaculta, Col. Práctica Mortal, Mexico, 2003) ; Eloísa (Editorial Aldus et Université de Guadalajara, Mexico, 2010) ; Héloïse, traduction en français de François-Michel Durazzo (Éditions du Noroît, Montréal, 2012) ; Eloise, traduction en anglais de Sarah Pollack (Unicorn Press, Inc., Greensboro, 2014). Castillero a obtenu le deuxième prix de poésie du « Certamen Internacional Letras del Bicentenario Sor Juana Inés de la Cruz » en 2011, avec le livre En un laúd –la catedral (Fondo Editorial EdoMex, 2012). Elle est actuellement directrice du magazine littéraire Luvina de l’Université de Guadalajara et elle est membre du Système National de Créateurs d’Art.
Jorge Esquinca
Jorge Esquinca (Mexico, 1957) a été éditeur du supplément culturel Nostromo et chroniqueur de la revue Vuelta. Il a publié, entre autres, les livres de poésie Alianza de los reinos (1988), Paloma de otros diluvios (1990), El cardo en la voz (1991), Isla de las manos reunidas (1997). Paso de ciervo (1998), Vena cava (2002). Sous le titre de Región 1982-2002, l’Université Nationale de Mexico (UNAM) a publié, en 2004, son œuvre poétique. Par la suite, ont été publiés Uccello (2005), Cuaderno para iluminar (2008) et Anímula (2010). Il a traduit des livres de poètes de langue anglaise et française. Il a également publié deux livres d’artiste : Piedra, una fábula (2002) réalisé avec Jan Hendrix et Canijos canes (2013) avec Penélope Downes. En 1990 il a été lauréat du Prix de Poésie Aguascalientes et l’année suivante du Prix National de Traduction de Poésie. Il a été boursier du Ministère de la Culture en France et de la Fondation Civitella Ranieri en Italie. Son livre Descripción de un brillo azul cobalto (2008) a obtenu le Prix Ibéro-américain de Poésie Jaime Sabines. Ses livres les plus récents sont Teoría del campo unificado (poésie, 2013), El rapto de Eloísa (conte pour enfants, 2014) Breve catálogo de fuerzas (essai, 2015), Cámara nupcial (poésie, 2015). Il est membre du Système National de Créateurs d’Art. Il habite à Guadalajara où il dirige les éditions Mano Santa et anime des ateliers d’écriture.
Luis Felipe Fabre
Luis Felipe Fabre (Mexico, 1974) a publié un livre d’essai : Leyendo agujeros. Ensayos sobre (des)escritura, antiescritura y no escritura (2005) et les recueils de poésie Cabaret Provenza (2007), La sodomía en la Nueva España (2010) et Poemas de terror y de misterio (2013). Il est également l’auteur des anthologies Divino Tesoro, Muestra de nueva poesía mexicana (2008), La Edad de Oro, Antología de poesía mexicana actual (2012) et Arte & basura. Una antología poética de Mario Santiago Papasquiaro (2012). En 2014 il organise, avec Fernando Mesta, Todos los originales serán destruidos, une exposition d’art contemporain réalisée par des poètes mexicains. En 2015, Ugly Duckling Press publie Sor Juana and Other Monsters, une sélection de ses poèmes, traduite par John Pluecker. Il est membre du Système National de Créateurs d’Art.
Julián Herbert
Julián Herbert (Acapulco, 1971) est l’auteur des recueils de poèmes El nombre de esta casa (1999), La resistencia (2003), Kubla Khan (2005), Pastilla camaleón (2009), Depósito salvado (videopoemas, 2012) et Álbum Iscariote (2013), ainsi que de l’ouvrage de critique littéraire Caníbal. Apuntes sobre poesía mexicana reciente (2010). En tant que romancier il a publié Un mundo infiel (2004), Cocaína (manual de usuario) (2006), Canción de tumba (2011) et La casa del dolor ajeno (2015). Il a obtenu le Prix National de Littérature Gilberto Owen (2004), le Prix National de Conte Juan José Arreola (2006), le Prix National de Conte Agustín Yáñez (2008), le Prix Jaén du roman (2011) et le Prix Ibéro-américain du roman Elena Poniatowska (2012). Il est vocaliste d’un groupe de rock et membre du Système National de Créateurs d’Art. Quelques-uns de ses livres ont été publiés en anglais, en français, en portugais, en italien et en allemand.
Óscar de Pablo
Óscar de Pablo (Cuernavaca, 1979) est l’auteur de plusieurs ouvrages de poésie, parmi lesquels figurent Los endemoniados (2004), Sonata para manos sucias (2005), Debiste haber contado otras historias (2006), El baile de las condiciones (2011), De la materia en forma de sonido (2015), ainsi que le roman El hábito de la noche (2011) et le récit historique El capitán Sangrefría–Conversación con el fantasma de Rosendo Gómez Lorenzo (2015). Il a obtenu les prix de poésie Elías Nandino (2004), Jaime Reyes (2005) et Francisco Cervantes (2006), ainsi que le prix de scénario Alejandro Galindo (2010).
Karen Villeda
Karen Villeda (Tlaxcala, 1985) a publié un livre pour enfants, Cuadrado de Cabeza (Edebé, 2015) et quatre recueils de poèmes : Dodo (Conaculta, 2013), Constantinopla (Posdata Ediciones, 2013), Babia (UNAM, 2011) et Tesauro (Conaculta, 2010). Elle a été résidente de la Ragdale Foundation et fait actuellement partie du Programme International d’Écriture de l’Université d’Iowa. Elle a été boursière du programme Jeunes Créateurs Fonca, de l’Open Society Foundations et du Département d’État des États-Unis. Elle a également été lauréate du Prix Bellas Artes de conte pour enfants Juan de la Cabada en 2014, du prix National de Jeune Poésie Elías Nandino en 2013 ; elle a reçu le premier prix de poésie de la revue “Punto de partida” en 2008 et le IVeme prix national de poésie pour enfants Narciso Mendoza en 2005. Dans POETronicA elle présente ses travaux de poésie et de multimédia. Son intérêt pour la poésie et sa relation avec les différents supports technologiques commence avec LABO : Laboratoire de cyber poésie. Une partie de son œuvre numérique paraîtra dans le troisième volume de l’Electronic Literature Collection du Massachusetts Institute of Technology (MIT).