Périphérie #19
Poésies du Mexique #2
Lundi 6 juin 2016 / 19 h
Paula Abramo
Jorge Esquinca
Francisco Hernández
Óscar de Pablo
Rencontre et lectures avec les poètes mexicains invités : Paula Abramo, Jorge Esquinca, Francisco Hernández et Óscar de Pablo.
Organisée avec la Maison de l’Amérique latine, l’Ambassade du Mexique à Paris et la Dirección general de publicaciones de la Secretaría de cultura
Maison de l’Amérique latine
217 Boulevard Saint-Germain
75007 Paris
M° Solférino (12)
Entrée libre
Biographies
- Paula Abramo
Paula Abramo (Mexico, 1980) est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en lettres classiques de l’Université Nationale (UNAM). Elle a donné des cours de littérature brésilienne au Collège d’études latino-américaines de cette même université et a traduit une trentaine de livres du portugais, parmi lesquels les romans El Ateneo de Raul Pompeia (UNAM /Conaculta, 2015), La tristeza extraordinaria del leopardo de las nieves de Joca Terron (Almadía, 2015), El libro de las imposibilidades et Domingos sin Dios de Luiz Ruffato (Elephas, 2015). Elle est l’auteure du recueil de poésies Fiat Lux (FETA, 2012), pour lequel elle a obtenu le premier Prix de Poésie Joaquín Xirau Icaza, octroyé par le Colegio de México, en 2013. Elle a été boursière du programme Jeunes Créateurs du Fonds National pour la Culture et les Arts (Fonca) dans la section de poésie, à deux reprises.
Jorge Esquinca
Jorge Esquinca (Mexico, 1957) a été éditeur du supplément culturel Nostromo et chroniqueur de la revue Vuelta. Il a publié, entre autres, les livres de poésie Alianza de los reinos (1988), Paloma de otros diluvios (1990), El cardo en la voz (1991), Isla de las manos reunidas (1997). Paso de ciervo (1998), Vena cava (2002). Sous le titre de Región 1982-2002, l’Université Nationale de Mexico (UNAM) a publié, en 2004, son œuvre poétique. Par la suite, ont été publiés Uccello (2005), Cuaderno para iluminar (2008) et Anímula (2010). Il a traduit des livres de poètes de langue anglaise et française. Il a également publié deux livres d’artiste : Piedra, una fábula (2002) réalisé avec Jan Hendrix et Canijos canes (2013) avec Penélope Downes. En 1990 il a été lauréat du Prix de Poésie Aguascalientes et l’année suivante du Prix National de Traduction de Poésie. Il a été boursier du Ministère de la Culture en France et de la Fondation Civitella Ranieri en Italie. Son livre Descripción de un brillo azul cobalto (2008) a obtenu le Prix Ibéro-américain de Poésie Jaime Sabines. Ses livres les plus récents sont Teoría del campo unificado (poésie, 2013), El rapto de Eloísa (conte pour enfants, 2014) Breve catálogo de fuerzas (essai, 2015), Cámara nupcial (poésie, 2015). Il est membre du Système National de Créateurs d’Art. Il habite à Guadalajara où il dirige les éditions Mano Santa et anime des ateliers d’écriture.
Francisco Hernández
Francisco Hernández (San Andrés Tuxtla, Mexique, 1946) a publié plus de vingt livres de poésie, parmi lesquels figurent Imán para fantasmas, Mi vida con la perra, El corazón y su avispero, Moneda de tres caras, La isla de las breves ausencias, Mal de Graves et Una forma escondida tras la puerta. Sous le pseudonyme de Mardonio Sinta, il a rassemblé ses couplets dans le volume ¿Quién me quita lo cantado ? Son œuvre poétique a été inclue dans plusieurs anthologies : Poesía reunida 1974-1994, Antojo de trampa (1999) et Las gastadas palabras de siempre (2000). Il a obtenu le Prix de Poésie Aguascalientes, le Prix Xavier Villaurrutia, le Prix International de Poésie Jaime Sabines, le Prix Ibéro-américain de Poésie Ramón López Velarde, le Prix Mazatlán de Littérature et le Prix National des Sciences et des Arts 2012.
Óscar de Pablo
Óscar de Pablo (Cuernavaca, 1979) est l’auteur de plusieurs ouvrages de poésie, parmi lesquels figurent Los endemoniados (2004), Sonata para manos sucias (2005), Debiste haber contado otras historias (2006), El baile de las condiciones (2011), De la materia en forma de sonido (2015), ainsi que le roman El hábito de la noche (2011) et le récit historique El capitán Sangrefría–Conversación con el fantasma de Rosendo Gómez Lorenzo (2015). Il a obtenu les prix de poésie Elías Nandino (2004), Jaime Reyes (2005) et Francisco Cervantes (2006), ainsi que le prix de scénario Alejandro Galindo (2010).