Serge Pey
Né à Toulouse en 1950, écrivain, poète, plasticien, entre archéologie, philosophie et ethnologie, Serge Pey reste un créateur parmi les plus singuliers de la poésie-action internationale.
Expérience des limites du langage, engagement politique et philosophique de la poésie, examen critique de la performance, interrogation sur les contradictions d’une modernité reflet d’une société hallucinée de la guerre des ego, statut du rôle des avant-gardes, sont les thèmes centraux évoqués dans ses recherches théoriques.
Ses textes de création, éclairent d’une manière pertinente et polémique le rôle que le poète peut jouer dans les espaces urbains d’une société qui propulse la poésie hors du livre.
Serge Pey a publié récemment Ahuc, poèmes stratégiques (Flammarion), Le trésor de la guerre d’Espagne et la Boîte aux lettres du cimetière (Zulma) Le manifeste magdalénien (Dernier Télégramme), Jérôme Bosch, avertissement d’incendie (Voixéditions), Histoires sardes d’espérance, d’assassinat et d’animaux particuliers (Castor Astral) Poésie-action (Castor Astral), Mathématique générale de l’infini (NRF Gallimard), Vengeons les mots (Bruno Doucey), Mesure du bol et autres distances (Bois d’Orion), Occupation des cimetières (Jacques Brémond), Le carnaval des poètes ( Flammarion).
Lauréat du Grand prix national de poésie de la Société des gens de lettres et du Prix international de poésie contemporaine Robert Ganzo. Le Prix Guillaume Apollinaire lui a été décerné en 2017 pour son livre Flamenco (Dernier télégramme-Fondeurs de briques).
Maître de conférences HDR, membre de l’Unité mixte de recherche A.C.T.E (Art, Création, Théorie, Esthétique) Sorbonne-Cnrs, satrape du collège de pataphysique, Serge Pey a dirigé jusqu’en juin 2018 les Chantiers d’art provisoire du CIAM à l’université Toulouse 2-Jean Jaurès.